Osons (faire) vivre
Une seule de vos idées peut devenir une oeuvre
LES MATRICES
La gravure en modelé trouve ses origines dans
la création des monnaies.
Les matrices sont donc la base du métier (plus de détails sur la page "A PROPOS").
Au fil des évolutions techniques et de leur utilisation, elles se présentent sous plusieurs formes, toutes aussi impressionnantes les unes que les autres.
Dans mon atelier, vous pourrez retrouver quelques unes de ces techniques :
I. EN LAITON - POUR EMPREINTE
PHOTO : Feu mon grand-père, immortalisé en bronze
Les matrices sont utilisées pour tant de chose : elles sont le modèle,
la pièce mère.
Gravées à l'envers et en creux, elles sont dans tous les domaines, bien que plus courantes en acier.
Plusieurs techniques et procédés peuvent être utilisés, mêlés ou variés selon l'utilisation finale de cet outil.
Pour ma part, les matrices en laiton sont les premières que j'ai exécutées, et celles que je préfère.
Le laiton d'horlogerie, dit de 2em titre, a des propriétés techniques très intéressantes pour ce genre de travail.
En effet, s'il est de nature un métal tendre, il est sensiblement plus dur et dispose d'un taux de précision plus qu'appréciable.
PHOTO : Double travail ;
médaillons en bronze
II. DE GAUFRAGE - POUR IMPRESSION
PHOTO : Création fait-main, pour gaufrage papier
Comme leur nom l'indique : les matrices de gaufrage servent à gaufrer le papier et/ou le cuir.
Autrement dit, elles permettent l'impression d'un motif.
Elles varient selon la taille du support final, la profondeur du dessin, et la rigidité du matériau.
Pour le cuir, le taux de détail sera moins important et le travail moins profond qu'avec du papier.
Les contre-parties* sont créées en fonction du projet et de l'utilisation des outils, ainsi que du calibre des presses de frappe ou d'impression.
* Négatif comprenant l'envers du dessin, qui viendra pousser le support pour imprimer le motif en relief.
PHOTO : Cacatoès gravé main, pour impression sur papier
